Le pouvoir exécutif a peur des Français ?

Publié le par admdtoulon

ADMD Communiqué

Le pouvoir exécutif a peur des Français et refuse une nouvelle fois le débat en faveur d’une légalisation de l’aide active à mourir

Tous les pouvoirs de l’Etat sont mis en œuvre pour faire rentrer dans le rang les sénateurs

Une honte pour une question de conscience qui dépasse les clivages politiques

 

Alors que la commission des affaires sociales, dont il faut souligner l’indépendance d’esprit qui fait honneur aux sénateurs, avait voté en faveur d’un texte humaniste, respectueux des consciences, visant à légaliser une aide active à mourir, le pouvoir exécutif, Premier ministre en tête, prive les Français – pourtant favorables à 94% à une loi de légalisation de l’euthanasie – d’un véritable débat parlementaire, ouvert, respectueux.

Après la tribune de François Fillon dans le Monde, pleine de contre-vérités – il semble ignorer le contenu de la loi actuelle et oublie qu’il a lui-même proposé à Chantal Sébire d’hâter sa mort au moyen d’une sédation terminale – des sénateurs UMP, s’exprimant probablement, comme le sénateur André Lardeux l’a rappelé le 18 janvier en commission, « en fonction de [ses] convictions. Les [miennes] sont fondées sur des principes religieux. », ont déposé un amendement visant à vider le texte de sa substance.

L’appareil d’Etat, soutenu par l’ordre des Médecins, celui-là même qui dénonçait il n’y a pas si longtemps le recours à la morphine pour apaiser la douleur, le comité d’éthique ( ? ) de l’AP-HP qui utilise des moyens publics pour une campagne de propagande électronique, se mobilise pour la défense d’intérêts catégoriels, au mépris de la liberté individuelle.

Jean-Luc Romero pose alors la seule question qui vaille : A qui appartient la vie ? A chaque citoyen, dès lors qu’il est lucide, conscient, informé ? Au corps médical, et singulièrement aux mandarins de la médecine française ? Au Pape et à ses évêques ? Ou encore à la poignée de fous de dieu qui défilent aux cris de « Ne tuez pas nos vieux » après avoir hurlé « Ne tuez pas les bébés à naître » ?

Notre démocratie n’est pas une démocratie mature dès lors qu’elle n’est pas en mesure de laisser les parlementaires débattre librement.

 

www.admd.net

Renseignement Philippe Lohéac : 01. 48.00.04.16

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