Bonnemaison : on se trompe d'accusé : c'est la loi de 2005 qu'il faut juger

Publié le par admdtoulon

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130812.OBS3032/euthanasie-le-dr-bonnemaison-renvoye-aux-assises.html

 

parceque des personnes n'avaient pas rédigé leurs directives un homme risque sa liberté !

ne pas rédiger ses directives, ne pas mettre ses volontés par écrit n'est ce pas laisser tout pouvoir à d'autre de décider pour nous ? acharnement ou euthanasie ?

 

on se trompe d'accusé : c'est la loi de 2005 qu'il faut juger : incomplète, pas ou si peu connue, mal appliquée Les directives anticipées sont reconnues par la loi depuis 2005 pourquoi les médecins n'en parlent ils pas à leurs "patients" ? ne pas rédiger ses directives anticipées c'est mettre ceux qui nous aiment et nos médecins dans l'obligation de prendre pour nous une décision que nous n'avons pas oser prendre et les mettre en danger face a la loi. Les DA sont révocables a tout instant alors pourquoi laisser la lourde charge de décider pour nous à d'autre ? Lâcheté ? ignorance ? rédiger ses DA c'est une assurance - si vous ne le faites pas pour vous faites le pour ceux que vous dites aimer

 

 

Euthanasie : le Dr Bonnemaison renvoyé aux assises ?
Créé le 12-08-2013 à 21h45 - Mis à jour à 21h49

L'urgentiste est accusé d'avoir empoisonné huit patients vulnérables. Il justifie son geste "exclusivement par le souci d'éviter des souffrances extrêmes aux patients et de respecter leur dignité".

Le parquet de Bayonne (Pyrénées-atlantiques) a requis le renvoi devant la cour d'assises du Dr Nicolas Bonnemaison, ex-médecin urgentiste dans cette ville, pour huit cas d'empoisonnements mortels de patients vulnérables, ont indiqué ses avocats.

L'urgentiste, âgé de 53 ans, avait été mis en examen à partir d'août 2011 pour empoisonnement après avoir abrégé la vie de ces patients âgés par injections létales. Il n'avait pas nié les faits, déclarant avoir "pleine conscience de la gravité des actes" reprochés, motivés selon lui "exclusivement par le souci d'éviter des souffrances extrêmes aux patients et de respecter leur dignité".

Les avocats de Nicolas Bonnemaison, Mes Benoît Ducos-Ader et Arnaud Dupin, ont confirmé l'information révélée par sudouest.fr, déplorant au passage dans un communiqué "la politique de communication du parquet de Bayonne dans cette affaire, qui pose un véritable problème de société", selon eux. Ils ont indiqué qu'ils réservaient aux juges d'instruction leurs observations. Ces derniers décideront en définitive du renvoi ou non devant les assises du médecin. Le parquet de Bayonne a requis un non-lieu pour un neuvième cas.

"Nicolas Bonnemaison est prêt à se défendre devant un jury populaire s'il le faut, de façon à poser les vraies questions de l'euthanasie sans hypocrisie", ont ajouté ses avocats, ajoutant : "Peut-être est ce la seule solution pour montrer le chemin au législateur comme de nombreux médecins, professeurs, et hommes politiques de tous bords le tentent de façon de plus en plus pressante depuis des années".

Publié dans Actualités

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